Tous les Plestinais (et à plus forte raison les non-Plestinais) ne connaissent peut-être pas le nom de ce joli bois situé au sud de la commune.
Et pour cause ! Aucun chemin forestier praticable ne le traversait plus depuis bien longtemps.
C’est donc un nouveau (et important) chantier auquel notre association s’est attaqué : 1,3 km de nouveau sentier par endroit très obstrué.
Voir l’article de Ouest-France du 7 février 2013
Le tracé figure en bleu sur la carte ci-dessous.
(En jaune, un sentier ouvert précédemment par l’association).
vers Tremel
En dehors de son intérêt esthétique, ce sentier permettra d’apporter une variante au circuit de Saint-Jagut et à celui de Sainte-Anne,
mais également à terme de « boucler » un « Tro Plistin ».
Commencé mi-octobre, le sentier n’est « ouvert » que depuis mi-décembre, malgré la présence chaque lundi d’une vingtaine de bénévoles, quelles que soient les conditions climatiques.
Attention ! « Ouvert » ne signifie malheureusement pas praticable par les promeneurs : plusieurs passages nécessitent impérativement les bottes : eau, boue.
Les engins municipaux devront également passer pour déblayer ce que nous n’avons pas pu faire manuellement.
Les bénévoles ont pris la pose pour la photo, mais ils sont prêts à reprendre le travail !
Du côté St-Jagut – Kerdavid, on commence par un beau chemin,
assez étroit.
Pour l’instant « au milieu coule
une rivière ».
Il faudra trouver une solution pour faciliter le cheminement.
Dans notre progression,
le passage est souvent obstrué !
Nous arrivons ensuite dans une grande allée, large de 12 mètres.
Elle n’était pas dans cet état quand nous l’avons découverte !
Il faut souvent patauger dans la boue
Et parfois, une jolie surprise :
un petit mulot au milieu des feuilles mortes.
Il ne suffit pas de couper arbres et branchages : il faut les brûler au fur et à mesure.
Jusqu’à 3 ou 4 feux peuvent être allumés simultanément.
Et quand le temps est humide, il faut parfois grimper sur le feu pour le tasser afin qu’il s’embrase mieux !
Et aussi se « donner la main » pour balancer un rondin un peu lourd sur le haut du brasier.
Un peu plus loin, nous avons retrouvé (avec difficulté)
une croix ancienne enfouie
dans la végétation.
Nous avons essayé de la mettre en valeur.
Lire « Souvenirs de Coat ar Bescond »
Puis on longe une belle pâture …
… avant d’atteindre le « Dour Meur »
que l’on traverse
(nous nous rapprochons
de sa source).
Il faudra prévoir un aménagement pour faciliter la traversée
des moins sportifs !
De l’autre côté, changement de paysage :
nous trouvons un beau chemin très creux au fond duquel coule un ruisseau …
mais totalement obstrué par des gros arbres tombés depuis de nombreuses années.
Il va falloir prendre le problème à bras le corps !
Après les « petites mains » qui déblaient les branchages
et les ronces,
les tronçonneuses vont pouvoir entrer en action !
Il faut encore utiliser la barre à mine
et déplacer les morceaux tronçonnés.
Sous le regard à la fois admiratif et inquiet de quelques uns.
Et voilà le passage ouvert.
Après cela, la pause-café est bien méritée.
La fin du chemin, qui rejoint une ancienne ferme « Landroguez « ,
offre une jolie perspective.
Et longe une belle prairie avec un bâtiment abandonné.
Beaucoup de travail d’aménagement nous attend encore après la « trêve des confiseurs »,
en particulier à l’arrivée bien « grasse » à Landroguez.
Nous ne manquons ni d’idées ni d’ardeur pour nous y atteler.
En espérant pouvoir vous offrir au printemps un nouveau parcours plein d’agrément.
Voir l’article de Ouest-France du 7 février 2013