SORTIE DES CHEMINS PLESTINAIS – 21 JUIN 2022

Le 21 juin dernier, l’association a organisé une sortie pour ses adhérents. Objectif : centre Bretagne. Au menu : visite d’usine à ROSTRENEN le matin, pique-nique sur les bords du canal de Nantes à Brest, suivi d’une découverte de la GRANDE TRANCHEE du canal et d’une balade guidée au sein du site protégé de LAN BERN l’après-midi, situés sur la commune de GLOMEL.

Les participants se retrouvent devant l’office de tourisme de Plestin dès 9h00. La bonne humeur est visiblement au rendez-vous !
Une heure plus tard, le groupe arrive devant l’usine de la société APROBOIS, à Rostrenen, spécialisée dans la fabrication de pellets, sous la marque CELTICOAT.
Sur place, nous sommes accueillis par l’initiateur du projet, Désiré MAHE, accompagné de Bruno KERRIEN, responsable de production, lesquels nous guideront pendant la visite des installations.
Les membres du groupe sont attentifs aux explications de M. MAHE…
…lequel ne manque visiblement pas d’humour dans la présentation de l’usine !
Tout commence sous un grand hangar servant d’aire de stockage au mélange de sciure et de plaquettes de scierie, lequel va subir une série de traitements destinés à la transformation en pellets.
Lors de nos premiers pas à l’intérieur de l’usine, nous passons près d’une imposante chaudière permettant de déshydrater le bois. La chaudière est elle-même alimentée par des écorces, combustible émanant de différentes scieries de la région.
Dès le début de la visite, nous comprenons que le processus de fabrication des pellets fait l’objet d’une automatisation très poussée. La quasi-totalité du fonctionnement de l’usine est en effet assurée par des opérateurs installés dans un bureau, devant une batterie d’écrans ! L’usine, qui fonctionne 24h00 sur 24, produit 25000 tonnes de pellets par an.

Depuis la tour de stockage, la matière sèche sera dirigée vers une chaîne de conditionnement entièrement automatisée…

..ou vers une zone où les camions viennent s’approvisionner en « vrac ».
A l’issue de la visite, nous nous dirigeons vers Glomel, sur le site de CREHARER, où le terrain de la base nautique nous a offert une aire à pique-nique dans un cadre tranquille et verdoyant, sur les bords du canal de Nantes à Brest.
L’après-midi a été consacrée à la visite de la GRANDE TRANCHEE du canal et à la découverte du site protégé de LAN BERN, classé réserve naturelle régionale depuis 2008, propriété de la fondation pour la protection des habitats de la faune sauvage. Cette photo aérienne permet de bien visualiser cette partie du canal et la zone protégée.
Un panneau descriptif permet de donner au visiteur une première idée de la biodiversité du site.
et maintenant, en route !
La balade le long du chemin de halage est très agréable…
et permet même une parfaite coordination !…Mais qui, d’Alain ou de Jocelyne, mène la cadence ?

Cette partie du canal,
malheureusement impropre
à la navigation aujourd’hui,
a quelque chose d’apaisant.

Arrêt sur le pont enjambant le canal, à 500 m de la base nautique, pour une première page d’histoire.
Notre guide nous détaille l’histoire du creusement du canal sous le règne de Louis XVIII, par 4000 bagnards, majoritairement des déserteurs de l’armée. Cette tranchée de plus de 3 kms de long, de 100 m de large et 23 m de profondeur, ayant nécessité 9 ans de travaux (1823 – 1832) donne aujourd’hui l’impression d’une vallée naturelle, tant le remblai de schiste évacué de part et d’autre est recouvert d’une abondante végétation. Cette « grande tranchée » avait permis de mettre en communication les bassins versants de l’Aulne et du Blavet, et ainsi de réaliser la jonction entre les parties sud et nord du canal de Nantes à Brest.
Sur la colline formée par le remblai du canal, difficile d’imaginer que ces arbres ont poussé sur…de l’ardoise ! Pour s’en convaincre, il suffit de gratter légèrement le sol…
En plein bois, au détour d’un sentier, nous découvrons cette impressionnante fourmilière.
Des passerelles ont été disposées sur le parcours de découverte de la zone marécageuse…
ainsi que tout un réseau de caillebotis permettant de côtoyer au plus près la végétation – voire les habitants- de ce site protégé.
Non, ce n’est pas une elfe, mais bien notre guide, intarissable sur la biodiversité de ce lieu particulier que nous visitons.
Plusieurs variétés de bruyères cohabitent en ce même lieu.

Plus loin, autre terrain, autre végétation…et nous finissons par repérer cette « redoutable » droséra, plante appréciant le terrain acide des marais…et les petits insectes dont elle fait volontiers son ordinaire ! Cette plante, qui suppose des conditions particulières pour prospérer, est une espèce menacée qui demande à être protégée.

Retour à la base nautique de Creharer, à l’issue d’un bel après-midi très « nature »…Cette journée ne pouvait se terminer sans la photo-souvenir sur la passerelle enjambant l’écluse toute proche.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *